Un parc qui se visite en vitesse – Ferrariland

C’est à l’occasion du week-end Airtime à Barcelone organisé par l’association Parcs Passion (dont je suis adhérent) que nous avons pu visiter ce nouveau parc sorti de terre par les espagnols de Port Aventura World. Retour sur une expérience expresse !

Peut-être est-il utile pour débuter de préciser que je ne suis pas particulièrement un amateur de voiture. Pour moi tant que ca a 4 roues, un moteur, des sièges confortables et que ca me permet d’aller d’un point A à un point B ca me va ! Mais en bon parkfan que je suis, il fallait rendre visite à ce nouveau venu dans le monde parcaunautique européen.

Red Force

Nous arrivons un samedi matin et bizarrement ce n’est pas forcément l’attraction qui attire le plus de monde ! Avec ses 112 mètres de hauts et son lancement magnétique à 180 km/h, il a de quoi impressionner les moins téméraires. Personnellement, cela ne me faisait pas peur mais je ne suis pas forcement fan de ce genre de machine. La hauteur et la vitesse ne sont pas les sensations qui me plaisent le plus et le tracé reste extrêmement simple. Launch, montée avec Top Hat, redescente et légère remontée avant les nombreux freins pour faire perdre toute sa vitesse au train. Je gardais un souvenir ni très bon ni mauvais de Stealth à Thorpe Park que j’avais ridé 4 mois plus tôt.

Finalement ce fut une agréable surprise. Le Top Hat mais aussi la petite remontée avant les freins laissent une belle sensation d’airtime. En revanche, déception sur le fait que sur certaines positions (et notamment à l’arrière) le wagon vibre déjà beaucoup (après seulement quelques mois d’exercices) et ne laisse pas présager un très bon avenir lorsque l’on voit l’état de Furius Baco, autre machine du constructeur Intamin installé dans le parc principal.

Thrill Towers 

Ce sont deux tours installées l’une à côté de l’autre. L’une est un space shot et l’autre un turbo drop comme cela se fait de plus en plus. Gros point noir en revanche une file d’attente commune qui rend la tache très compliquée aux opérateurs pour optimiser le remplissage de leurs sièges.

Maranello Grand Race

Un circuit de voiture sur rail comme on en connait dans de nombreux parcs. Malheureusement, cette attraction n’est peut etre pas la meilleure des publicités pour la marque. Certes les voitures paraissent belles mais elles couinent tout au long du parcours. C’est très désagréable lorsque l’on est a proximité du circuit.

Flying Dreams

2017, année du Flying Theater. Ferrari Land n’a pas dérogé avec un film mélangeant prises de vues réelles et images de synthèse. Un rendu assez particulier qui ressemble aux paysages où ils ont été tournés mais qui m’a souvent donné l’impression de ne pas être vraiment réel. On suit des Ferrari sur les routes du monde. L’idée était bonne mais je n’ai pas été vraiment emballé par le résultat.

Racing Legends

Dans le même bâtiment que l’attraction précédente se trouve un autre simulateur. L’idée ici est de suivre un entrainement pour pouvoir devenir pilote de Formule 1 et prendre la place des plus grand pilotes ayant roulé pour la Scuderia. Encore une fois une bonne idée mais très mal exécutée. La simulation est extrêmement plate, presque immobile et le film n’a ni queue ni tête. Il s’agit d’un enchaînement  de plusieurs morceaux de circuits du monde entier. Les transitions sont assez particulières à la manière d’un jeu vidéo et les images bizarre. J’ai eu plusieurs fois l’impression que mon véhicule « fusionnait » avec un autre roulant sur le circuit. Dommage

De plus, ces deux attractions se trouvent dans un même bâtiment avec une file d’attente dans une même pièce (chacune d’un côté et de l’autre) dans laquelle des films sont projetés en mapping. Un premier préshow en commun fait également rentrer une fois sur deux les visiteurs de chacune des attractions. Pour faire les deux simulateurs vous assisterez donc deux fois au même préshow.

Il y a aussi d’autres attractions pour les plus petits et aussi un simulateur de changement de roue de formule 1. Une belle occasion de vous prendre en photo aux côté d’une reproduction de bolide avec une combinaison de mécano sur le dos. Photo que le parc essaiera de vous vendre à prix d’or mais qu’un bon complice resté hors de l’attraction pourra prendre très aisément.

Nous avons fait le tour du parc très rapidement. Moins d’une demi journée en prenant le temps de rider de (très) nombreuses fois Red Force. L’offre est, à mon sens, insuffisante pour justifier le statut de « parc » pour Ferrari Land. Le prix initial de 35 euros a d’ailleurs été revu à la baisse pour démarrer à 20€ et même moins cher en couplant avec un billet pour Port Aventura. Malgré la baisse de tarif la question se pose vraiment sur la justification comme un parc à part entière. Je ne pense pas que la marque Ferrari soit assez forte pour attirer un public suffisant dans un parc pour lequel il faut payer en plus. L’intégrer à Port Aventura comme une nouvelle zone en augmentant le prix d’entrée aurait été je pense plus logique.

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