Rentrez d’un trip en Allemagne et Pays-Bas en octobre 2014, imaginez passer à la Fan Day organisée ce jour là, mais finalement renoncez à cause d’un gros bouchon sur le trajet. C’est ce jour là que le parc Belge annonçait l’ouverture d’une nouvelle attraction pour 2016. Un peu moins de 20 mois plus tard, Walibi inaugure son Pulsar et titille ma curiosité au point d’improviser une visite avec des amis dès le lendemain.
Arrivés sous un temps maussade mais encore sec, de la pluie était annoncée pour la journée, nous avons donc testé « la bête » dès notre arrivée à 10:30, juste le temps pour moi de récupérer mon Golden Pass pré-commandé fin avril pour bénéficier de la promo à 79€. Un Pass qui sera largement rentabilisé avec l’entrée gratuite au Pays Bas et en Rhône Alpes notamment, où deux nouveaux coasters ont également été lancés cette année.
Peu de monde sur le parc, nous n’attendons qu’un gros quart d’heure pour embarquer. Bonne nouvelle mais un peu dommage de ne pas pouvoir profiter pleinement de la thématisation de la file d’attente… Mais cela permettra de faire un peu plus patienter les visiteurs notamment l’été.
On traverse une première salle assez sombre mais parfois légèrement éclairée par des effets simulant une onde électrique… On passe ensuite au dessus de la gare et retrouvons notamment une vue sur le côté « splash » de l’attraction permettant au visiteur de se projeter dans sa future expérience.
Vient alors la rencontre avec une étrange capsule, « centre névralgique » de l’attraction dont on dit qu’elle l’alimente. On sent cette machine « battre » comme un coeur dans toute la file d’attente grâce au superbe boulot d’immersion sonore réalisé par le studio allemand ImaScore.
Nous revenons du côté de la gare avant d’y descendre, à ce moment là nous pouvons profiter du système mis en place par Mack Rides pour cette attraction. Une plateforme rotative permettant de charger un bateau pendant qu’un autre tourne durant les jours de fortes affluences. Nous ne verrons toutefois qu’une seule embarcation ce dimanche.
Bonne nouvelle également… la présence de casiers (que j’ai oublié de prendre en photo, shame on me) assez similaire a ceux que l’on retrouve sur d’autre coasters Mack. On dépose ses affaires avant l’embarquement, on les récupère côté sortie… Un bon point pour la gestion du flux et éviter de rallonger inutilement la file d’attente.
Le bateau, quant à lui est composé de 20 places disposées en 5 rangées de 4. L’assise est celle des Mégacoasters de la marque allemande mais cette fois ci, c’est une lapbar qui viendra vous maintenir pendant les 70 secondes d’adrénaline. Des lapbar que l’on retrouve (de mémoire, je m’avance peut-être un peu) sur les spinning du même constructeur.
C’est parti ! La plateforme tourne et nous positionne sur le parcours en W (comme Walibi, les choses sont bien faites) de l’attraction… Première accélération en arrière, petite montée, le train retraverse le rail et prend une nouvelle poussée vers l’avant cette fois ci pour monter sur la deuxième flèche.
Retour en marche arrière et dernier coup de « LIM » pour atteindre 100km/h et grimper et permettre au bassin de se remplir pour qu’au dernier retour un superbe splash vous arrose suffisamment sans non plus vous inonder.
D’un point de vue sensation c’est une très belle surprise. De bons airtimes, et pas forcément où on les imagine. D’ailleurs ayant pu rider deux fois l’attraction dans la journée, j’ai pu tester l’avant et l’arrière du bateau et le ressenti est complètement différent d’une place à l’autre.
C’est donc pour moi une très bonne note pour ce Pulsar qui vient littéralement apporter un coup de jeune au parc mais aussi à la catégorie des Watercoaster. On comprend mieux pourquoi Mack Rides a obtenu l’an dernier le prix du meilleur concept lors de l’IAAPA Attractions Expo organisée à Orlando.