Cet été nous avons découvert Walibi Sud Ouest. Un parc régional qui nous a laissé une impression plutôt agréable aux vues du flot de critiques qu’il a tendance à essuyer. Mais son actualité est en fait un changement de nom dès la saison prochaine.
Le directeur du parc qui appartient au groupe Aspro avait d’ailleurs annoncé avant la fin de la saison que la page Walibi allait se tourner. Une question tout à fait logique de droit, la marque Walibi appartenant toujours à la Compagnie des Alpes, le parc devait donc payer des royalties pour l’utiliser. Et dans cette interview à la presse locale il a évoqué la possibilité d’utiliser un nom appartenant déjà au groupe.
Il semblerait donc que le parc d’Agen devienne Walygator Sud Ouest. Sujet qui fait fortement débat dans le monde des fans de parcs. Le nom Walygator “original”, créé par les frères Le Douarin lors du rachat en 2006, a tendance à avoir une connotation négative dans le Nord Est, synonyme d’une gestion parfois hasardeuse avant les derniers rachats.
Alors est-ce une bonne ou une mauvaise idée d’utiliser ce nom pour le deuxième parc mécanique, comme l’appellent les dirigeants Aspro-Ocio, plus connus pour leurs parcs aquatiques. Et bien tout dépend de l’avenir de ces parcs.
Déjà d’un point de vue image, je ne suis pas persuadé qu’à Agen et dans le sud en général, cette mauvaise image soit présente. Un rebranding dans une période ou la direction investit dans le parc semble donc plutôt être une bonne idée. Pas sur donc que l’utilisation d’un nom commun brouille réellement les esprits, la zone de chalandise étant totalement différente.
Mais une chose est sure, c’est que si le groupe derrière y met les moyens, elle va surtout permettre de centraliser les dépenses pour éventuellement développer des choses en parallèle dans les deux parcs. Une manière d’économiser d’un côté pour, on l’espère continuer de développer et renouveler l’offre de ces parcs qui aujourd’hui ont du mal à dépasser la sphère régionale.
Le parc d’Agen aura peut-être eu une chance dans cette dernière année particulière, c’est qu’avec l’absence de spectacle et le renforcement des règles sanitaires, le personnage de Walibi ne m’a pas paru excessivement présent cet été. Un peu comme les prémices de son départ.
Reste à voir maintenant quelle stratégie sera adoptée aussi bien dans le sud qu’en Lorraine. Cette mutation est une opportunité à saisir. Rendez-vous dans quelques mois, voire années pour en apercevoir les résultats.