C’est en de telles circonstance que l’on commence à se demander si nous ne sommes pas un peu blasés des parcs. Jamais de mon expérience à travers les parcs de France et de Navarre je n’avais vu cela. Après une après midi chez Mickey et son fabuleux « Dreams » du soir, nous sommes allés en direction du Nord et du Parc Astérix. Et le moins que l’on puisse dire est qu’il ne s’agit pas là d’un PETIT village d’irréductibles Gaulois.
10h : nous arrivons aux abords du parcs, une sécurité encore plus mal organisée qu’à Marne la Vallée « fouille » nos sacs. Une fouille très peu poussée puisqu’Alex m’a refourgué un petit tournevis à peine dissimulé qui ne semble pas avoir posé de problème.
Tonnerre de Zeus – Quartier Grec
Après avoir passé les tourniquets, (Alex n’étant pas très chaud pour tester Oziris) je me suis dit qu’il valait mieux passer tout de suite par cet incontournable du parc. Bien m’en a pris puisque malgré notre arrivée matinale, nous avons attendu pas moins d’une heure. Le coaster est fidèle à lieu même, assez brusque et peut-être même plus bruyant qu’à son habitude. Personnellement, cela ne m’a pas gêné, Alex lui si ! Incontournable certes, mais ne vaut pas plus d’une heure d’attente à mon goût. D’ailleurs en sortant j’ai eu une pensée pour ceux qui nous avaient suivis et qui se lancaient déjà pour une attente d’au moins 1h30/2h.
Transdemonium – Zone « A travers le temps »
Nous voila donc reparti à la recherche d’une seconde attraction. Goudourix n’étant pas très loin, nous sommes partis dans sa direction mais la file d’attente n’était pas beaucoup mieux que celle de Tonnerre de Zeus à notre sortie. Un grand minimum d’une heure et demie. Beaucoup trop pour une montagne russe en métal aussi machine à baffe que Space Mountain sans son décor. Nous partîmes donc dans les entrailles de ce qui sert de train fantôme au parc : Transdemonium. Une file d’attente plutôt bien thématisée bien que très sobre nous met dans l’ambiance. Rien de très effrayant tout de même. Un moment (pas dés)agréable pour un gros quart d’heure d’attente.
Au secours !!!!!
Nous poursuivons notre chemin en passant par le vieux paris reconstitué en intérieur. Passage obligé pour prendre la direction de ce que l’on appelait à l’époque le quartier parisien et semble s’appeller dorénavant « Zone A travers le temps ». Devant l’Oxygénarium une file interminable… elle vient s’ajouter à celle cachée après l’entrée qui l’est tout autant. Tant pis pour ce tour de toboggan en bouée. Je m’attendais du coup à voir du monde attendre pour Oziris mais ce sont pas moins de 3h de queue qui apparaissent devant nous. Le pire est le manque d’organisation puisque la file s’étend dans la zone égyptienne sans vraiment être délimitée (ORGANISATION : 0). Je portais un dernier espoir sur « La trace du Hourra » qui semblait victime d’un même acharnement de fréquentation. Au moins 1h30 : STOP !!!
Le relais Gaulois – Bienvenue en Gaule
A cette vue aussi horrifiante qu’une petite montagne russe pour un phobique de manèges à sensation, nous décidons d’aller déjeuner… La aussi la foule est présente mais de manière un peu moins extrême. Il faut dire qu’il n’est que 12h10. Le repas servis ici est correct pour un prix relativement abordable. Le style de plats proposé et le mode de fonctionnement ne sont toutefois pas sans nous rappeler la filiale FLUNCH, la gamme de prix est d’ailleurs a peu près la même.
Romus et Rapidus – Empire Romain
Ne voyant pas les files d’attente désemplir, nous allons donc en direction de l’entrée. Le soleil étant un peu au rendez-vous, nous nous engageons dans cette attraction de types bouées. Pas trop d’attente (15-20 min) alors que le reste du parc est complètement inabordable. L’aventure est plutôt agréable à l’exception d’une douche obligatoire ! L’entrée dans une grotte se fait sous le flux ininterrompu d’un filet d’eau. A éviter donc en période humide ou froide !
Le défi de César – Empire Romain
Dernière étape de notre virée gauloise, cette Mad House Mack rides à l’interet assez sordide. Ce genre d’attraction gagne son effet par les décors de la pièces et la transformer en coque de bateau dont les seuls éléments sont des hublots matérialisés par des écrans plats la rend fade ! La vidéo diffusée pendant le « show » ayant d’ailleurs connu quelques bugs. On peut toutefois appécier le travail de préshow intéractif avec transformation au légionnaire romain. Et la présentation a un animatronic de César ayant peu de capacités. Même la tournette n’avait pas tous ses effets. Bref, on comprend mieux le flop de cette attraction qui, il y a 5 ans devait relancer le parc.
S’en est trop. Trop de monde et ayant un Pass Paradiloisirs nous décidons de partir pour prendre la direction du parc le plus proche appartenant à la Compagnie des Alpes : La Mer de Sable. Cet autre parc se trouve à une petite vingtaine de minutes (de l’autre côté de la Foret d’Ermenonville) à laquelle nous avons du ajouter une bonne dizaine de minutes… Partis à 14h30, le parking était complètement fermé, aucune issue ! Nous avons du ouvrir une « barrière » à la main puisque personne n’était là. INADMISSIBLE !!!!
Bref, ayant quelques bons souvenirs de ce parc, je pense pouvoir y retourner sans trop de problème (hors grosse affluence) mais Alex pour qui il s’agissait d’une première n’est pas aussi enthousiaste. Il a d’ailleurs été choqué par le nombre incalculable d’agents de sécurité croisés dans le parc.